Du 27 au 30 avril, quinze athlètes de l'équipe de France se sont rendus en Norvège pour disputer la première manche de coupe du monde de la saison. Au programme : une longue distance, une moyenne distance et un relais. Ces compétitions devaient surtout servir d' "état des lieux" pour l'équipe de France, davantage focalisée sur les championnats du monde qui auront lieu du 11 au 16 juillet à Davos en Suisse. Ainsi, hormis les Français expatriés en Scandinavie, les coureurs ne s'étaient pas spécifiquement préparés à ces terrains norvégiens, particulièrement exigeants. "Les terrains sont très différents de nos terrains d'entraînement habituels, notamment avec un sol bien plus mou. On ne sera pas du tout à préparation égale avec les Scandinaves, donc les ambitions de résultats sont bien inférieures à d'habitude, et presque secondaires. On va plus s'attarder sur la manière, le contenu : savoir faire trois compétitions avec ses qualités du moment", expliquait Charly Boichut, entraîneur national, à la veille de la compétition.
Une équipe de France plus dense que jamais
Finalement, les résultats, avec un top 6 de Lucas Basset en moyenne distance et un top 6 en relais pour l'équipe 2 hommes (Quentin Moulet, Guilhem Elias, Loïc Marty) sont plus qu'à la hauteur et viennent confirmer la place de la France dans la hiérarchie mondiale : "Nous sommes clairement dans un deuxième groupe de nations, assez fourni, chez les dames comme chez les hommes. Cette position s’appuie sur un groupe plus dense que jamais. Nos plus jeunes coureurs sont compétitifs dès leur arrivée chez les seniors, preuve d’une meilleure formation. Quant aux plus expérimentés, ils continuent de progresser. Et c’est encore l’équipe 2 hommes qui finit sixième nation du relais. Notre challenge désormais est de profiter de cette densité pour émerger dans les classements."
Ces résultats confirment également à quel point une préparation spécifique au type de terrains de la compétition est déterminante. Durant cette coupe du monde norvégienne, les nations nordiques ont clairement pris le dessus. Côté Français, ce sont d'ailleurs les coureurs installés en Scandinavie (Lucas Basset, Quentin Moulet, Guilhem Elias) qui se sont logiquement distingués.
Cap sur les WOC
Forts des enseignements de cette première échéance internationale, les coureurs sont désormais tournés vers les championnats du monde pour lesquels ils vont mettre toutes les chances de leur côté, avec une préparation spécifique. "Cette coupe du monde a mis en valeur les qualités indéniables de nos coureurs. Il y a de vrais savoir-faire, des certitudes sur lesquelles s’appuyer. Mais le haut niveau ne pardonne rien, et on a aussi vu quelques manques. Nous sommes dans les temps de passage attendus ; il y a désormais de vrais caps à franchir, notamment grâce à la préparation spécifique beaucoup plus conséquente prévue pour les WOC en Suisse", conclut Charly Boichut.
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